Challenges.fr : http://automobile.challenges.fr/actu-auto/20121010.LQA3582/bonus-malus-2013-l-automobile-club-association-proteste.html
Alors que le projet de loi de finances 2013 n'est pas encore voté, l'Automobile Club dénonce les mesures d'alourdissement du malus écologique qu'il prévoit. 6.000 € de malus écologique. C'est la somme que devront acquitter les acheteurs d'un modèle émettant plus de 200 g/km de CO2 en 2013 si la loi de finances présentée par le gouvernement est adoptée telle quelle par le parlement. Il s'agit bien sûr là de la contrepartie des mesures d'encouragement aux voitures électriques prises l'été dernier (lire notre article consacré au plan d'aide aux voitures électriques et hybrides). Le projet prévoit en effet le doublement du malus à partir de 151 g/km de CO2.
Dans son communiqué, l'Automobile Club Association dénonce des mesures qui "vont considérablement impacter le budget des ménages" en mettant en exergue le cas de certains véhicules familiaux particulièrement frappés par ces nouvelles mesures. Ainsi les modèles essence d'entrée de gamme encore équipés de motorisations atmosphériques se verront particulièrement frappés. C'est le cas notamment du Dacia Duster 1.6 Mpi, frappé d'un malus de 2.600 €, soit 19 % de son prix d'achat. Cette nouvelle grille de bonus/malus, qui favorise plus que jamais le Diesel est dénoncée par Didier Bollecker, Président de l’ACA : " Si la mesure prise par le Gouvernement vise à décourager l’acquisition de véhicules polluants et à plébisciter les achats de véhicules électriques, elle est surtout motivée par une préoccupation qui est de préserver l’équilibre budgétaire précaire du dispositif bonus/malus qui pour la première fois en 2012 est bénéficiaire après 4 années de déficit ininterrompu".
Autonews.fr : http://www.autonews.fr/dossiers/industrie/90961-malus-2013-premium
Ce qui ne tue pas rend plus fort. Estimant manifestement que l’industrie automobile française n’était pas encore assez mal en point pour être acculée au grand soir écologique, le gouvernement a choisi de soigner le mal par le mal au risque de tuer dans l’oeuf toute nouvelle ambition haut de gamme. Arnaud Montebourg, sémillant ministre du Redressement productif, s’était réjoui cet été sur le ton de la confidence que Renault soit bientôt de retour dans le haut de gamme. A voir la nouvelle grille du malus écologique incluse dans le projet de loi de finance 2013, ce ne sera peut-être pas pour tout de suite.
Sans revenir sur l’obsession du CO2 qui prévaut chez les pouvoirs publics français (au détriment des véritables polluants, particules et NOx en tête) et continuera de favoriser le Diesel contre toute rationalité économique et sanitaire, on relèvera simplement que les montants himalayens atteints dans les tranches les plus élevées risquent avant tout de porter un coup fatal aux rares modèles français encore vecteurs d’image et générateurs de marge. Bien pire, cela n’encouragera pas nos constructeurs à en développer de nouveaux, alors qu’Arnaud Montebourg lui-même exhortait cet été les marques françaises à monter en gamme. Laissons de côté les hybrides Diesel PSA (DS5, 3008, 508 RXH) qui voient l’avenir en rose avec leur « grammage » contenu sous les 100 g et leur surcoût réduit à néant par l’augmentation de leur bonus d’une part, et celle du malus des modèles 100 % thermiques (souvent multiplié par deux ou plus) d’autre part.
La Mégane R.S., fleuron sportif tricolore, sera soumise à un malus de 1 500 euros (174 g). Une Citroën C6, aux ventes certes anecdotiques et déjà victime de remises indécentes en concession, verra son prix augmenter de 6 000 euros (190 g) ! Ne parlons pas du seul six-cylindres essence survivant chez nos constructeurs, celui de la Laguna Coupé (230 g, 6 000 euros). Et Renault qui se faisait une joie de ressusciter Alpine avec une auto aux performances dignes du mythique blason dieppois…
Sous couvert d’écologie et de protectionnisme déguisé contre le premium allemand, cette nouvelle grille de malus risque donc en l’état actuel des choses d’accabler encore un peu plus nos constructeurs généralistes en convalescence ; et de les inciter plus que jamais à poursuivre leurs délocalisations, condamnés à réduire drastiquement leurs coûts de production. Si un marché bénéficie bien d’un coup de fouet, ce sera celui de l’occasion. Encore un jeu « perdant-perdant » que l’on pourra mettre au crédit de l’Etat français, dont on attend toujours un plan de relance digne de ce nom.
TF1.fr : http://www.tf1.fr/auto-moto/actualite/le-nouveau-malus-automobile-2013-devoile-jusqu-a-6-000-euros-7564734.html
Changés au 1er août dernier, les bonus écologiques avaient pour but d'inciter à l'achat de voitures propres. Le malus 2013 va dans ce sens et grimpe très fortement, et plus que doublé sur certains modèles. De cinq, le malus automobile passera l'an prochain à dix paliers, progressifs de 100 à 6.000 euros. Ça fait mal !
Cela était annoncé et prévisible, mais la découverte du malus automobile reste assez spectaculaire au vu du barème 2013 présenté ce lundi par le gouvernement. Au 1er août dernier, les bonus étaient accentués pour favoriser les véhicules moins émissifs en CO2, jusqu'à 7.000 euros pour une électrique, ou 4.000 euros pour une hybride. Ici, le malus vient taper sévèrement sur les voitures les plus polluantes en regard du CO2 émis. Pourquoi, ce n'est pas uniquement pour punir les véhicules les moins propres, mais pour équilibrer le système, déficitaire à 440 millions d'euros par an, et qui le serait encore à hauteur de 50 millions d'euros en 2013.
Dur ? Comme d'habitude, les paliers sont ajustés en fonction du taux de dioxyde de carbone (CO2) rejeté par le véhicule par kilomètre. La zone neutre de 106 à 140 g/km, sans bonus ni malus, est abaissée entre 106 et 135 g/km. Jusqu'à 155 g/km, quatre paliers séparés de 5 g/km pénalisent l'acheteur de 100, 300, 400 ou 1.000 euros. Puis, très surprenant, un palier grand de 20g/km de 1.500 euros, et de nouveau 3 paliers de 5g/km à 2.000, 2.600 et 3.000 euros puis un entre 190 et 200 g/km affiché à 5.000 euros. Étrange, comme si certains modèles étaient visés.. Au-delà de 201 g/km, la sentence est terrible avec 6.000 euros ! Auparavant, le malus n'atteignait que 3.600 euros, et ce à un taux de CO2 supérieur à 231 g/km. En exemple, voici trois modèles qui seront très impactés en 2013 : Peugeot 5008 HDi 163 ch : 177 g/km, 2.000 au lieu de 750 euros Citroën C5 3.0 HDi 240 ch : 189 g/km,3.000 au lieu de 1.300 euros Renault Laguna Coupé V6 240 ch : 230 g/km, 6.000 au lieu de 3.600 euros A retenir donc, ce barème du bonus-malus écologique 2013 sera appliqué dès le 1er janvier prochain.
Auto Addict : http://www.lepoint.fr/auto-addict/strategie/malus-auto-les-deputes-retouchent-a-la-marge-le-dispositif-20-10-2012-1518984_659.php
Comme on pouvait le redouter, l'Assemblée a voté, vendredi, le durcissement du malus automobile prévu dans le projet de budget 2013. Mais, comme certains l'espéraient, sa progressivité a été décalée d'une catégorie. Il s'agissait, dans l'esprit des députés, de protéger une classe charnière où se recrutent bon nombre de voitures françaises. Selon Thomas Thevenoud (PS), qui a défendu cet amendement "made in France", il fallait surtout "éviter les effets pervers d'un alourdissement trop brusque du malus". Il a ainsi souligné que l'adoucissement de la mesure serait favorable à 90 000 véhicules sortant des usines françaises des constructeurs nationaux.
Voilà qui est clairement exprimé et montre bien l'esprit du législateur, de plus en plus enclin au protectionnisme. L'étiquette CO2 va devenir incontournable Dans les faits, le malus qui débute toujours à 200 euros pour les 140-150 g et à500 euros pour les 151-155 g est maintenu sans changement. C'est cette dernière catégorie qui échappe au couperet - à condition que le Sénat entérine à son tour cette grille -, alors que, selon le projet, elle devait déjà doubler et passer à 1 000 euros. Plus de 155 g, ça se gâte Ensuite, hélas, plus de cadeaux et la tranche immédiatement supérieure, celle émettant plus de 155 g de CO2 par kilomètre, passerait de 750 à 1 500 euros. Au-delà, les classes de malus seront conformes à celles arrêtées dans le projet (voir notre article) et pourront atteindre 6 000 euros pour les véhicules émettant plus de 200 g de CO2 par kilomètre.
Des critères sans fondement pour classer bons et mauvais élèves.Les patrons français d'une quinzaine de marques automobiles que nous avons consultés ont été unanimes pour prédire de grosses difficultés pour vendre les voitures de grande taille. Celles-ci ne sont pas moins propres que les autres, mais émettent plus de CO2 parce qu'elles sont plus volumineuses. Jusqu'à aujourd'hui, personne en effet, pas même le fisc ou les écologistes, n'est parvenu à défier les lois de la physique. Méconnaissance du dossier Le vote des députés traduit cependant leur méconnaissance du dossier et les atermoiements qui ont engendré plusieurs volte-face avant de parvenir au résultat final. En commission des Finances, les députés avaient d'abord adopté l'amendement écologiste renforçant le malus pour les véhicules émettant plus de 125 g de CO2 par kilomètre.
Puis un amendement PS inversait la tendance en maintenant le niveau de malus actuel pour les véhicules émettant moins de 155 g CO2 par kilomètre. Une démarche défendue au nom du "soutien à la filière automobile française". Il a donc finalement été adopté, au grand dam du ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac. Celui-ci, très contrarié, a immédiatement indiqué qu'il ferait procéder à "une seconde délibération" (ce qui est possible d'ici la fin du débat, NDLR) pour revenir sur cet amendement "à 140 millions d'euros". En d'autres termes, le manque à gagner pour les caisses de l'État entraîné par le gel du malus des voitures émettant moins de 155 grammes de CO2 par kilomètre. On le voit, le débat est loin d'être clos sur ce malus 2013.
Blogautomobile.fr : http://blogautomobile.fr/bonusmalus-2013-ca-va-faire-tres-mal-164189#axzz2A1wEyAAJ
Arnaud Montebourg l'état français une bonne idée pour le nouveau bonus malus écolo onéreux 600x369 Bonus Malus 2013 : Ça va faire très mal...
… Pour le porte monnaie des acheteurs de voitures neuves mais aussi à l’industrie automobile française qui voit ici la signature de son arrêt de mort dans les segments D et E ! C’était annoncé depuis le mois de juillet dernier avec la refonte de la grille du bonus et avec la présentation ce jour de la loi de finance 2013, c’est confirmé , l’état français frappe fort, il frappe au porte monnaie des conducteurs et il frappe aussi sur l’industrie automobile française en signant quasiment son arrêt certificat de décès sur les segments rémunérateurs D et E. Le luxe à la française passera donc par les Clio Initiale Paris made in Flins ou les DS3 made in Poissy mais pas par des grandes berlines puissantes et cossues puisqu’elles vont désormais être très fortement taxées même en comparaison avec le barême 2012 qui n’est déjà pas vraiment favorable aux autos de plus de 180 ch.
Ça va faire très mal... Comme à l’accoutumée les paliers 2013 sont ajustés en fonction du fameux taux de CO2 rejeté par le véhicule et pour un kilomètre. L’affaire du Malus 2013 commence avec le réajustement de la fameuse zone neutre qui passe de 106 à 140 g/km à 106 à 135 g/km. Pour le reste, tous les paliers sont revus à la baisse pour le taux d’émission de CO2 et tous les montants du malus sont relevés de manière sensible pour atteindre un maximum de 6000€ au dessus de 201 g/km en lieu et place des 3600€ actuels à partir de 231 g/km. Pas sur que cela aide le secteur automobile déjà bien mal en point, notamment du coté des constructeurs français. Selon les services de l’état, ce nouveau barême n’est pas uniquement destiné à punir et prélever les acheteurs des véhicules un peu émetteurs de CO2 que ce qui est défini par la « norme officielle » mais il est aussi prévu pour tenter d’équilibrer un système Bonus/Malus qui sera encore déficitaire à hauteur de 440 millions d’euros cette année et qui le sera probablement encore à hauteur de 50 millions l’an prochain. L’équilibre n’étant attendu que pour 2014 ou 2015 dans des hypothèses euphoriques d’un marché étal voir en très légère reprise…
Mieux vaut ne pas commenter ! Enfin les médisants diront que ce nouveau Malus est un gage de bonne volonté donné à aux partenaires d’EELV qui veulent la peau de l’automobile. Pas vraiment une bonne nouvelle surtout quand on se dit que la régulation du marché automobile se ferait peut être bien mieux et automatiquement sans aucune aide de l’état qui semble, sur ce coup, jouer une fois de plus au percepteur plutôt qu’à autre chose malgré des propos officiels qui tentent de nous faire croire que c’est pour notre bien et pour l’air de la planète. Ce nouveau Malus 2013 va donc surement faire des victimes françaises comme les C5 HDI 240, Coupé Laguna V6 3.5 L mais sans aucun doute c’est une voiture peu chère et bien pratique qui va faire les frais de cette nouvelle grille, je veux parler de la Lada Niva 1.7 i dont le moteur émet 224 g de CO2/km et qui va, d’un coup d’un seul, voir son prix prendre 50% puisqu’il va passer de 11.990€ à 17.990€… Cette situation met d’aileurs les directeurs des marques importées en colère puisque chez Lada, Lucien Lacroix , directeur commercial de la marque explique : »Je suis en colère. Ce sont des centaines d’emplois qui sont menacés dans notre réseau, chez nos sous-traitants français. La survie même de notre marque en France est désormais en jeu ». Chez Jeep (tous les modèles sont menacés), Jaguar même son de cloche ce lundi et on commence sérieusement à grogner dans le monde automobile français qui fait savoir qu’une telle élévation du malus aura un impact redoutable sur une bonne partie du marché et on fait d’ailleurs remarquer que même Dacia est touché puisque le Duster 1.6 L d’entrée de gamme va se voir affecter d’un malus de 1500€. Cette affaire du Malus 2013 ne va pas seulement jouer sur les ventes de 4×4 ou de grosses berlines mais bel et bien sur l’ensemble du marché qui est déjà très affaibli. Je finirais en vous rappelant que sur le 1er semestre 2012, la France est le 5eme pays le moins émetteurs de CO2 avec une moyenne d’environ 124 g/km qui place l’hexagone à peine à plus de 5 g/km du pays le mieux placé dans l’Union Européenne (Danemark).
Les Echos.fr : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0202335249068-le-gouvernement-maintient-son-projet-de-fort-alourdissement-du-malus-501817.php
Le gouvernement maintient son projet de fort alourdissement du malus auto L'amendement visant à atténuer ses effets sur les marques automobiles françaises a reçu un avis défavorable Les acheteurs de voitures neuves ne seront pas épargnés comme les collectionneurs d'oeuvres d'art ou les téléphiles détenteurs d'une résidence secondaire : alors que les députés socialistes avaient adopté en commission, la semaine dernière, un amendement qui visait à adoucir sensiblement le projet de fort alourdissement du malus fiscal à compter du 1erjanvier 2013, le gouvernement Ayrault a passé outre, et s'en tient à sa version initiale, selon nos informations. « Une réunion interministérielle s'est tenue avant-hier sur le sujet.
L'amendement a fait l'objet d'un avis défavorable du gouvernement », a-t-on appris ce jeudi de source parlementaire. Du coup, cet amendement qui proposait une grille plus « soft » du malus écologique devrait bien être discuté à l'Assemblée nationale, mais uniquement pour l'honneur. Car il aboutissait à faire rentrer moins d'argent dans les caisses de l'Etat. Financer le bonus Dans son projet de loi de finances 2013, Bercy a choisi de créer plus de tranches de malus, et d'appliquer cette taxe à partir de 135 grammes de CO2 par kilomètre, et non plus 140 grammes comme aujourd'hui. Surtout, chaque tranche sera sensiblement alourdie, les barèmes s'échelonnant désormais de 100 à 6.000 euros selon les émissions de CO2, sans compter avec une autre taxe annuelle qui représentait 160 euros en 2012, pour les véhicules dépassant les 180 grammes de CO2. Le but du gouvernement est de dégager davantage de fonds pour financer l'accroissement du bonus sur les voitures électriques (7.000 euros) et hybrides (5.000 euros). C'est du moins ce qu'avait avancé en juillet dernier Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, en présentant son plan d'aide à l'automobile, et dévoilant déjà le projet de doublement du malus.
Dans son esprit, cette nouvelle grille vise à frapper les grosses limousines et 4X4 allemands, et protéger les marques françaises, aux émissions de CO2 plus basses. Mais Peugeot, Renault et Citroën ne seront pas épargnés non plus par le nouveau malus, particulièrement pour certains de leurs modèles en version essence, notamment munis de boîtes automatiques. Plus généralement, la nouvelle taxe va dissuader un peu plus les clients, au moment où le marché auto français est déjà en berne. Particulièrement dans le haut de gamme, où les constructeurs réalisent leurs meilleures marges. D'où l'amendement socialiste, qui proposait de maintenir une partie du malus au même niveau qu'en 2012 (200 à 500 euros pour les modèles compris entre 140 et 155 grammes de CO2), notamment pour ne pas trop gêner la carrière de modèles comme les Peugeot 308, Renault Scénic ou Citroën C5. Un argument pas assez convaincant aux yeux de Matignon, même si les groupes français assemblent la majorité de leur haut de gamme dans des sites français.
Blog automobile.fr : http://blogautomobile.fr/bonus-malus-2013-apres-flottement-reprise-main-vote-de-grille-hard-166521#axzz2AI9NJte1
Bonus Malus 2013 : Après le flottement, la reprise en main et le vote de la grille « hard »
Peut être avez vous suivi depuis quelques jours le feuilleton du Bonus Malus à l’Assemblée Nationale qui avait entrainé il y a quelques jours le rejet de grille 2013 telle que nous la connaissons depuis quelques temps. Effectivement les députés avaient refusé le projet initial et ils demandaient simplement le « réhaussement » de la zone dite neutre de 136 g/km à 150 g/km et la diminution du bonus pour les petits moteurs, ceci afin de ne pas pénaliser le marché et les acheteurs.
Hélas, le gouvernement était bien accroché à sa grille initiale (besoin d’argent ou réelle préoccupation pour notre santé ???) et c’est par la voix d’un ministre du budget (J.Cahuzac) très agacé par cette mini fronde parlementaire a repris les choses en main afin de remettre au vote le bonus malus 2013 gouvernemental. Une engueulade, un briefing et quelques menaces sur le budget de l’état plus tard, les députés de la majorité ont fini par voter comme un seul homme le projet prévu à la loi de finance 2013.
Alors l’Assemblée Nationale, c’est fait ! Il reste désormais à convaincre le Sénat, lui aussi à gauche, de faire la même chose que le Palais Bourbon et il y a fort à parier que les membres de la chambre haute ont eu droit, eux auss,i à leur petite réunion de motivation afin d’assurer le vote dans quelques jours. C’est donc une chose acquise, la grille du Bonus Malus pour 2013 est la suivante :
On verra donc dans quelques mois quels seront les effets de cette nouvelle grille qui ne devrait pas aider le marché même si elle touche essentiellement des voitures dites chères, polluantes ou vieillissantes. Nous en reparlerons très vite mais Eurotaxglass’s a fait les comptes et ce sont 410 modèles, chez 26 constructeurs, disponibles sur le marché français qui sont concernés par le Malus de 5000€ et au delà ce qui n’est pas rien même si on se dit que cela va inciter les fabricants automobiles à faire disparaitre quelques « rogatons » dépépassés mécaniquement.
Pour retrouver tous les détails sur le Bonus-Malus 2013 (avant de parler des voitures fortement pénalisées), c’est par là.
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